Pour que l’unité de la gauche l’emporte, et pour le respect des promesses.

Le gouvernement socialiste en France semble s’éloigner de ses valeurs, de son projet. De nombreuses promesses de 2012 n’ont pas été tenues. La déception est grande, et le péril réel à la porte de 2017.

D’un côté, le chômage s'aggrave, la pauvreté augmente, les ménages sont endettés, la brèche sociale s’accentue.

De l’autre, les forces de droite égoïstes et puissantes se radicalisent contre notre modèle social, et exigent d’accroitre toujours plus leurs bénéfices, sous l’éternelle menace d'une délocalisation.

Les idéologies nazi et fasciste ne sont pas mortes, loin de là. Le national-populisme monte dans les urnes en France et dans toute l’Europe. Le discours démagogue de l’extrême droite séduit les classes sociales laborieuses frappées par les effets de la globalisation, par la désindustrialisation et les délocalisations.

La xénophobie, le racisme sont omniprésents. L'islamophobie, l’antisémitisme s’étalent sans freins et honteusement ; et parallèlement l’extrémisme religieux et fanatique trouve échos au sein même de notre société.

Avec la guerre en Irak et l’EI, le terrorisme menace de frapper en France, et une peur sans doute justifiée accentue l’islamophobie.

Enfin l'urgence écologique ne fait de doute pour personne. Le réchauffement de la planète et le dérèglement climatique sont réels et représentent un véritable défi pour la survie de notre planète.

Face à ce tableau sombre, face à l'échec de la politique menée par le gouvernement actuel, face au renoncement, face à la déception engendrée par le reniement de nos valeurs et des promesses, les courants socialistes doivent débattre et agir ensemble dans la fraternité non seulement pour réussir la fin du quinquennat mais pour parvenir à réussir leur projet à long terme.

On peut, on doit y croire encore. Le pays a besoin de justice sociale, de réformes et de redistribution des richesses et du temps de travail. L’humain, l’écoute doivent être remis à l’ordre du jour. La démocratie doit redevenir participative.

En Islande, en Bolivie en Uruguay, la gauche a tenu ses promesses et a su tenir tête aux banques et aux forces de l’argent.

Pourquoi pas nous ?